Études promotionnelles
Accéder à un nouveau diplôme

Le FMEP représente 0,6 % de la masse salariale, qui est obligatoirement versé à l’Anfh. Ce fonds est réservé au financement des Études promotionnelles. La collecte s’est élevée à 232 979 k€ en 2023.

Le financement des Études promotionnelles

Les Études promotionnelles permettent d’accéder aux diplômes et certificats dont la liste est fixée par arrêté ministériel (infirmier, cadre de santé, aide-soignant, etc.). Elles peuvent faire l’objet d’un financement total ou partiel sur :

  • le 2,1 % – Plan de formation (dont le FQ et CPF) ;

  • le 0,6 % – FMEP (Fonds mutualisé des Études promotionnelles) ;

  • les financements mobilisés par l’Anfh auprès de partenaires (CNSA, ARS, FIPHFP, conseils régionaux, FSE, etc.) ;

  • sous conditions, le 0,2 % – CFP/VAE/BC.

En 2023, les Études promotionnelles en cours de financement concernent 22 891 départs en formation, plus de 9 800 nouveaux dossiers accordés au titre de l’exercice 2023, en diminution légère de 0,2 % par rapport à 2022.


22 891 EP en cours en 2023 (tous fonds confondus)


La formation ouvre des horizons aux agents.

Questions à…

Maryline Piquet,
responsable du secteur formation continue PNM au CH de Roanne


Quelle place occupent les Études promotionnelles (EP) dans votre politique de formation ?

Au titre de 2023, 51 % du budget formation a été consacré aux EP. Depuis 3 ans, cette part ne fait qu’augmenter. Cela répond à la volonté de notre établissement d’offrir de vraies perspectives d’évolution aux agents en poste. Ainsi, il y a eu 17 nouveaux départs en EP en 2023 et 18 agents étaient déjà en formation.

Les études promotionnelles sont un vrai levier de fidélisation, et une réponse aux problématiques de recrutement qui se posent désormais pour tous les établissements. La formation ouvre des horizons aux agents et la promotion professionnelle est un atout important de la FPH.

Comment sont-elles mises en œuvre ?

Concrètement, des appels à candidature sont lancés par le service RH pour les corps de métier où les besoins sont les plus importants. Pour ces métiers, comme ceux d’infirmière d’État (IDE) ou d’aide-soignante (AS), les appels à candidature sont les plus nombreux. On est certain qu’il y aura des postes à pourvoir pour ces agents après leur formation. Pour les métiers plus spécialisés, comme infirmière anesthésiste (IADE) ou infirmière de bloc opératoire (IBODE), on s’appuie sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). En fonction des futurs départs en retraite et des effectifs déjà en formation, on détermine le nombre de candidatures qu’on va pouvoir ouvrir.

Les candidats pour ces métiers spécifiques passent ensuite devant un jury de sélection. On les questionne sur leur parcours, sur la façon dont ils se projettent dans leur futur métier, etc. Suite à cet entretien, on établit un classement des dossiers. Mais ce n’est que le début, car il arrive que des candidats retenus par le jury échouent au concours d’entrée de l’école. C’est pourquoi il est essentiel que le financement des EP aille de pair avec le financement d’une préparation aux concours. C’est ce qu’on essaie de faire autant que possible.

À la demande des agents, il est également possible d’organiser un stage d’immersion pour qu’ils se familiarisent avec le métier visé avant de poser leur candidature.

Une fois que les agents sont en formation, donc en dehors de l’hôpital, notre service reste leur interlocuteur privilégié. Des points téléphoniques sont organisés régulièrement, afin d’assurer un suivi. Pour l’établissement, les EP constituent un véritable investissement humain. On fait tout pour que les agents aillent au bout de leur formation.